L’Uniopss, a rencontré, le 10 mai, Dominique Pon, responsable du numérique en santé au sein de la Délégation ministérielle dédiée, créée le 25 avril dernier. Une occasion pour l’Union de faire valoir ses positions sur le sujet.

Lors de ses échanges avec la Délégation ministérielle sur le numérique le 10 mai dernier, l’Uniopss a tout d’abord présenté son plaidoyer pour une télémédecine accessible à tous et échangé sur la feuille de route stratégique du numérique en santé, dévoilée le 25 avril dernier.

Elle s’est félicitée des nombreux points inscrits dans la feuille de route et évoqués au cours des échanges : travaux de l’ASIP Santé et de la Haute Autorité de Santé autour d’un référentiel sur les outils de télémédecine, travaux fondamentaux inscrits dans la feuille de route sur l’interopérabilité des outils numériques. Elle salue également la création d’une cellule éthique au sein du conseil du numérique en santé.

L’Uniopss a évoqué une autre problématique importante : l’accès au Dossier médical partagé et à l’espace numérique de santé pour les personnes ne bénéficiant pas de numéro de sécurité sociale. Alors que la feuille de route comprend une carte vitale dématérialisée, l’Uniopss a porté l’idée d’améliorer à cette occasion, l’accès aux droits et aux soins des bénéficiaires de l’Aide médicale d’État via un dispositif similaire à la carte vitale. En effet, aujourd’hui, ces usagers du système de santé ne disposent pas de carte à puce avec télétransmission, ceci entraînant de nombreux obstacles administratifs, de la stigmatisation et des refus de soins.

L’Uniopss a par ailleurs pointé les conditions manquantes au déploiement de la télémédecine pour les publics fragiles et souligné le manque d’actions pour réduire la fracture numérique.