Quelques mois avant les élections européennes et à l’occasion du colloque qu’elle a organisé le 14 mars dernier au Conseil de l’Europe, sur le thème « Les associations de solidarité font l’Europe sociale », l’Uniopss a présenté ses priorités pour une Europe au plus proche des populations les plus fragiles.
Lors du colloque organisé à Strasbourg le 14 mars dernier, Jérôme Voiturier, directeur général de l’Uniopss, a présenté, devant des représentants de partis candidats aux élections européennes, les priorités de l’Union pour une Europe sociale, autour de 5 axes transversaux qui recoupent les champs d’action historiques de l’Uniopss. Celles-ci s’inscrivent dans le cadre d’un plaidoyer plus large des associations de solidarité réunies au sein du Collectif #PourUneEuropeSolidaire.
Il s’agit en premier lieu de favoriser la reconnaissance, dans le droit européen, du rôle et de la place des associations de solidarité par une législation adaptée, en développant un cadre juridique européen visant à adapter le droit aux spécificités des services sociaux d’intérêt général (SSIG). L’Uniopss entend également faciliter la mise en œuvre effective du Socle européen des droits sociaux, grâce à l’adoption, par la Commission européenne, d’une feuille de route et de mesures concrètes et contraignantes pour les États membres.
Le troisième axe concerne la lutte contre les exclusions via l’instauration d’un revenu minimum national adéquat, accessible, dans tous les États membres. Dans un quatrième axe, l’Uniopss entend assurer le respect des droits et de la dignité des personnes âgées et des personnes en situation de handicap. Enfin, l’Uniopss entend favoriser la protection et la garantie du bien-être des enfants dans toutes les sphères de la société, en luttant notamment contre les formes de violences faites aux enfants.