L’Uniopss a été auditionnée le 5 juin dernier par l’IGAS dans le cadre d’une mission initiée par le ministère des Solidarités et de la Santé sur les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS). Une occasion de rappeler certaines priorités.
L’Uniopss a été auditionnée le 5 juin par l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans le cadre de la mission initiée par Agnès Buzyn sur les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), dispositif créé par la loi Santé de 2016. Cette mission, vise à dresser un premier bilan et un état des lieux des initiatives lancées, avec en ligne de mire la définition d’un socle d’attendus en correspondance avec les priorités de politiques publiques et d’un cadre de financement pérenne de cet outil d’organisation et de coopération entre professionnels.
L’Uniopss s’est appuyée sur son diagnostic des dispositifs de la loi Santé et a défendu notamment les points suivants. Tout d’abord, l’outil CPTS peut être un véritable levier de coopération entre les professionnels et les structures sanitaires, sociales et médico-sociales, à condition qu’il ne soit pas réduit à un outil de structuration des professionnels de santé libéraux. Ensuite, l’offre privée non lucrative sanitaire, sociale et médico-sociale doit être associée dès le début des projets, faute de quoi l’objectif du dispositif manquera sa cible.
L’Uniopss s’interroge également sur l’opportunité de transformer les coopérations existantes entre professionnels de ville et structures médico-sociales en CPTS. Enfin, l’Union plaide pour une clarification des missions des dispositifs de coopération et de coordination, créés par la loi Santé ou expérimentés (Plateformes territoriales d’appui, Coordination territoriale d’appui de l’expérimentation PAERPA…), dont la superposition n’est pas sans créer de la confusion pour les acteurs de terrain.
Le rapport de l’IGAS devrait être remis fin juin à la ministre.