Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, qui n'avait pas pu se rendre au dernier Congrès de l'Uniopss à Tours, a souhaité rencontrer le 14 mai dernier des représentants de l'Union pour évoquer les grandes lignes du Congrès et recueillir les suggestions et propositions de celle-ci sur les champs de la santé et de la solidarité.
Le 14 mai, Patrick Doutreligne, président de l’Uniopss, et Jérôme Voiturier, directeur général, se sont donc entretenus avec la ministre. Soulignant le manque de reconnaissance, de la part des pouvoirs publics, du rôle des associations, ils ont rappelé en préambule l'importance du secteur privé non lucratif dans la prise en charge sanitaire, sociale et médico-sociale.
Les représentants de l'Uniopss ont ensuite passé en revue l'actualité du secteur. S'agissant de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes, les associations regrettent que les annonces présidentielles soient de nouveau différées. Si elles ont apprécié la concertation menée par le Délégué interministériel, Olivier Noblecourt, elles seraient extrêmement déçues si les grandes orientations issues de ces travaux n'étaient pas intégrées aux décisions officielles.
Sur le champ de la santé, l'Uniopss a insisté sur le fait que la concertation n'était pas spontanée avec le secteur associatif, comme sur la stratégie nationale de transformation du système de santé ou sur la santé mentale. Sur ces deux dossiers, la ministre a indiqué qu'il ne s'agissait pour le moment que de pré-concertation et que l'Union serait associée à la deuxième phase.