Le 31 mai, l’Uniopss a réagi aux annonces la veille d’Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé en matière de grand âge et d’autonomie. L’Union pointe une insuffisance de moyens au regard des enjeux du vieillissement et souligne la nécessité d’une concertation effective avec les acteurs associatifs.
L’Uniopss a jugé par la voie d’un communiqué de presse, publié le 31 mai dernier, que les propositions d’Agnès Buzyn en matière de personnes âgées, formulées la veille dans le cadre des premières rencontres nationales entre la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et les départements, étaient insuffisantes pour répondre à l’ensemble des défis liés à l’avancée en âge, et plus généralement à la question de la prise en charge de la dépendance.
« L’Uniopss souscrit aux constats formulés par Agnès Buzyn et à la volonté affichée de privilégier une approche globale de la prise en charge du vieillissement. A cet égard, l’amélioration des conditions de vie des personnes âgées en établissement, notamment par l’accroissement des équipes soignantes et le renforcement de la prévention, sont des priorités que l’Uniopss partage. »
Pourtant, l’Union rappelle que la question du reste à charge des personnes n’est pas évoquée, pas plus que la problématique liée au manque de professionnels de santé dans un grand nombre de territoires, qui met aujourd’hui en péril l’accompagnement des personnes âgées, tant à domicile qu’en établissement. La question du domicile, axe pourtant majeur dans l’accompagnement des personnes âgées, est d’ailleurs l’une des grandes absentes des mesures présentées.
L’Uniopss regrette également que cette feuille de route ne soit pas l’occasion de penser la question de la prise en charge de la dépendance de manière globale et dans un objectif de convergence des politiques publiques en faveur des personnes âgées et des personnes en situation de handicap…